Nous vivons comme si nous étions éternels, comme si la route devant nous s'étendait à l'infini au-delà de l'horizon. Nous faisons des plans au jour le jour, retardons ce qui compte vraiment, et nous nous convainquons qu'il y aura toujours plus de temps. Mais Bouddha avait percé cette illusion. Il savait que le temps n'est pas quelque chose que nous avons—c'est quelque chose qui nous échappe, comme du sable emporté par le vent.

Pensez à une bougie qui brûle. Sa flamme danse, projetant lumière et chaleur, mais à chaque instant qui passe, la cire fond, la mèche se raccourcit. La vie n'est pas différente. Chaque respiration nous rapproche de l'inconnu, et pourtant nous avançons aveuglément, supposant qu'il y aura toujours un autre lever du soleil, une autre chance, un autre demain. Mais et si ce n'était pas le cas ?

Combien de rêves avez-vous enterrés sous le poids du « plus tard » ? Combien de mots sont restés sans être prononcés, combien de moments perdus dans des futilités, combien de chemins laissés inexplorés ? La plus grande tromperie n'est pas que la vie soit courte—c'est que nous croyons maîtriser combien de temps il nous reste.

La sagesse de Bouddha est un murmure dans le vent : Réveillez-vous. Il n'y a pas de moment parfait, pas de garantie d'un autre jour. Le seul temps que vous possédez vraiment, c'est maintenant. Utilisez-le comme s'il était sacré—parce qu'il l'est.

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