Carl Sandburg, le poète qui a su capter l'essence de la vie moderne, ne parlait pas seulement d'argent lorsqu'il évoquait le temps. Il traçait un parallèle puissant entre la façon dont nous traitons nos minutes et la façon dont nous gérons notre argent. Le temps, tout comme l'argent, est limité, précieux, et il est entre tes mains. Chaque moment est une pièce de monnaie que tu peux dépenser pour ce qui compte le plus… ou gaspiller pour ce qui ne vaut pas la peine.

Mais voici le piège : chaque fois que tu laisses quelqu'un d'autre dicter comment tu vas passer ton temps, tu perds le contrôle de la monnaie de ta vie. Combien de fois as-tu dit "oui" à des demandes par culpabilité ou obligation, même si cela signifiait sacrifier tes propres objectifs ? Combien de fois as-tu laissé les besoins et les horaires des autres dominer les tiens ? Ce n’est pas juste du temps que tu perds, c’est leur permettre de le dépenser à ta place.

Le message de Sandburg est sans ambiguïté : Ton temps t’appartient pour être dépensé, mais une fois qu’il est passé, il est perdu. Dépense-le pour ce que tu apprécies, pour les choses et les personnes qui enrichissent ta vie, pas pour ce qui draine ton énergie ou t’éloigne de ton but. Ton temps est trop précieux pour être donné en pâture. Ne laisse pas les autres le traiter comme une ressource infinie—ils n'ont pas à décider comment tu passes ta vie. Toi seul le peux

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